Rapport de l’IGAS du 21 mars 2016 : Evaluation des Centres de Ressources Autisme

La mission de l’IGAS s’est attelée à réaliser une évaluation des missions et du fonctionnement des CRA. Nous vous en proposons une rapide synthèse reprenant les appréciations de l’IGAS :

Sur la mission d’information et de documentation des CRA : satisfaisante

Malgré des moyens différents suivant les CRA, leurs missions d’information et de documentation sont jugées atteintes,  l’IGAS relevant que de nombreuses associations de familles saluent la qualité d’accueil et d’écoute des CRA.

Sur le soutien et l’accompagnement des familles : insuffisant

L’IGAS a constaté que le soutien et l’accompagnement des familles n’était pas suffisamment soutenu par les CRA.

Dès lors, la mission recommande de rendre systématique la désignation d’un intervenant pivot au sein des CRA au moment de la demande initiale, en charge d’informer les familles sur le déroulement processus de diagnostic.

Continuer la lecture de « Rapport de l’IGAS du 21 mars 2016 : Evaluation des Centres de Ressources Autisme »

AAH : électrosensibilité et handicap

Par une décision du 8  juillet 2015, le Tribunal de l’incapacité de Toulouse vient d’accorder l’AAH (Allocation Adulte Handicapé) à une personne souffrant d’électrosensibilité. La gravité de ses symptômes l’avait obligée à déménager dans une zone géographique la plus éloignée possible des émissions d’ondes électromagnétique la forçant ainsi à vivre dans un isolement quotidien éprouvant.

En 2005, l’OMS a reconnu que l’électrosensibilité était caractérisée « par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » mais qui « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». En effet, il n’existe aucun consensus scientifique permettant de relier les symptômes présentés par les personnes qui en sont atteintes avec l’exposition aux champs électromagnétiques. La preuve du lien de causalité entre les troubles présentés par les plaignants et l’exposition est donc particulièrement délicate à rapporter.

Sur la base de l’expertise médicale réalisée par la demanderesse, c’est la première fois qu’une juridiction française qualifie l’électrosensibilité de handicap suffisamment invalidant pour justifier qu’une allocation soit attribuée au demandeur.